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Essai de la Toyota Mirai 2019 : Un de plusieurs avenirs possibles

Auteur: Vincent-AubéPublié le:  2019-10-14
Essai de la Toyota Mirai 2019 : Un de plusieurs avenirs possibles Essai de la Toyota Mirai 2019 : Un de plusieurs avenirs possibles

Avec la multiplication de l’offre électrique sur nos routes, il est permis de se demander ce que la technologie des piles à combustible peut amener de plus au parc automobile mondial – ou même canadien si on se limite à notre vaste territoire!

Pourtant, au moment d’écrire ces lignes, au moins trois constructeurs d’envergure internationale proposent déjà des véhicules qui carburent à l’hydrogène : Honda avec l’édition « Fuel Cell » de sa Clarity (dans quelques états américains seulement), Hyundai avec son utilitaire Nexo disponible au pays et Toyota qui commercialise déjà la Mirai depuis 2016 au Japon et depuis 2018 au Québec. Notez d’ailleurs que la Colombie-Britannique a imité le Québec, la Mirai qui est désormais commercialisée dans la province la plus à l’ouest depuis le mois de juillet.

C’est donc avec un excès de curiosité que j’ai accepté ce bref essai routier organisé par Toyota Canada, mon périple qui débutait exceptionnellement au bureau régional de la marque à Brossard. C’est que, voyez-vous, l’hydrogène a beau être l’élément le plus abondant de l’univers, ça ne le rend pas plus accessible à partir d’une pompe commerciale. D’ailleurs, même la station de ravitaillement de l’entreprise sur la rive sud de Montréal est temporaire, ce qui expliquait d’emblée mon autonomie réduite (250 km) pour ce premier réel contact avec l’une des voitures les plus étranges sur la route en 2019.

Comment ça fonctionne une voiture à hydrogène?
Avant de vous livrer mes commentaires, je me dois au moins d’expliquer sommairement comment fonctionne cette « futuristique » voiture, le mot Mirai qui signifie justement futur en japonais. Commençons d’abord par le moteur électrique qui s’occupe d’acheminer les 151 chevaux et les 247 lb-pi de couple optimal aux roues motrices avant. C’est d’ailleurs ce qui explique le silence du véhicule au démarrage.

Bien qu’il soit alimenté par une batterie à hydrure métallique de nickel (Ni-MH) (notamment pour le démarrage et pour épauler les accélérations plus corsées), c’est un autre bloc de batteries – à combustible celui-là – qui prend la relève aussitôt le démarrage complété. Évidemment, l’opération se fait sans qu’on le remarque.

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